Vendredi et samedi, Gilles Bertrand de Balanda, l’un des meilleurs cavaliers français actuels, et Alexandra Francart, l’une des meilleures juniors françaises du moment, avaient nettement signifié leur intention de briguer une place sur le podium. C’était donc de bonne augure, et il fallait s’attendre à une belle bagarre.
En réalité il y en eut une mais elle n’est sans aucun doute pas venue du côté que l’on attendait. Les pronostiqueurs avaient, en effet, sous-estimé la valeur actuelle du Bourguignon Jean-Michel Martinot qui, avec “Thiernay”, est venu coiffer tout le monde sur le fil. Même au temps, Balanda devait s’incliner n’ayant peut-être pas cru bon de prendre plus de risques pour l’emporter.
Avec calme
Les qualifications avaient amené quelques surprises dont l’élimination de la belle Alexandra. Par contre, un sans-faute de Fabien Debost lui ouvrait directement les portes de la finale. A ce stade seulement sept cavaliers restaient en course.
Le parcours sélectif qu’avait tracé J.-F. Gourdin avait fait son oeuvre. Olivier Bourdon, un licencié Bourguignon… de Chaumont, ouvrait le débat mais son “As De Villiers” butait sur le droit naturel que constituait le dernier obstacle. René Lopez subissait le même sort après un échec sur le double alors que J.M. Martinot, avec calme, inscrivait un sans-faute dans le temps laissant présager une première place.
Il en a d’ailleurs été ainsi puisque Olivier Bourdon subissait un nouvel échec cette fois avec “Tanagra” et que Balanda avec “Gisela” se voyait battu de 35 secondes. Il ne restait alors plus que Fabien Debost pour empêcher Martinot de gagner mais la même barre que Lopez reléguait le Dijonnais à une plus qu’honorable cinquième place.
La lutte avait été une nouvelle fois plus que chaude à Bonvaux et le public dans des tribunes bien remplies n’a pas ménagé ses encouragements.
Gilbert Laborde